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Notre patron est saint Éloi, nous le fêtons le 1er décembre.
"Saint Éloi orfèvre" de Pétrus Christus
Voici sa légende :
Saint Éloi naquit en 588 à Chaptelat, village voisin de Limoges. Il fut placé comme apprentis chez le maître de la monnaie de Limoges où très tôt, il révélera un grand talent dans le travail des métaux.
Vers 620, il poursuit sa carrière à Paris au service de l’argentier du roi Clotaire II. Ce dernier, passa un jour commande d’un trône en or. Ce travail fut confié à Éloi. Le roi lui remis une quantité d’or pour exécuter cette tâche. Le jeune orfèvre se mit aussitôt au travail avec beaucoup de sérieux. Son travail fini, il se rendit au palais pour présenter son œuvre au souverain. Cloître II s’extasia devant le chef d’œuvre, mais sa stupéfaction fut bien plus grande quand l’orfèvre lui remis un second trône réalisé avec le restant d’or non utilisé pour le premier ouvrage. Le roi touché par l’intégrité d’Éloi, le récompensa sur-le-champ.
(Une explication plus technique pour justifier la réalisation du second trônes est que celui-ci fut, sans doute fabriqué en bronze doré.)
Il se vit alors confier la direction de la monnaie de Paris. Plus tard une grande amitié le lie au roi Dagobert successeur de Cloître. Bien que jouissant de gloire et de richesses il jette sur la vie un regard nouveau. Homme de cœur autant que de foi, se tourne vers les autres et surtout les plus miséreux. A la mort de Dagobert, il entre dans la cléricature et se voit confier l’évêché de Noyon où il perpétue ses bonnes œuvres. Il décédera dans cette ville le 1er décembre 660.
Dès le Moyen Âge de nombreuses corporations comme les orfèvres, les forgerons, les serruriers etc. prendrons saint Éloi pour patron.
Mythologie des gemmes.
L’améthyste.
L’origine du mot vient du grec et signifie « qui n’est pas ivrogne »L’améthyste aurais pour vertu de protéger de l’ivresse et la légende que voici en est à l’origine. Bacchus, dieu du vin, étant sous l’effet de ce breuvage poursuivait la jolie nymphe Améthyste qui se rendait au temple de diane. Ne pouvant échapper, Améthyste implora Diane de l’aider, ce que la déesse fit en la transforment en un cristal froid et transparent dans les bras de Bacchus. Celui-ci vexe et fort en colère vida le contenu de sa coupe sur le cristal qui pris la couleur du vin. Bacchus une fois dégrisé donna au cristal le pouvoir de préserver de l’ivresse ceux qui le porteraient.
Le corail.
Persée (héro de la mythologie grecque) qui revenait de sa victoire sur la Gorgone Méduse (monstre à la tête recouverte de serpentes qui change en pierre ceux qu’elle regarde) trouva la princesse Andromède attachée à un rocher prête à être sacrifiée à un monstres marin. Après avoir vaincu ce monstre il posa à terre la tête de la Gorgone pour défaire les liens de la jeune fille. Le sang qui coula de la tête de la Méduse sur quelques algues, les changea en pierre rouge. Les nymphes de la mer amusée reproduisirent l’étrange phénomène avec de jeunes pousses quelles lancèrent à la mer. Aujourd’hui encore leurs semence est de même nature de sorte que le corail se transforme toujours en pierre or de l’eau.
Le diamant.
Véritable talisman universel il est porté aux plus hautes fonctions symboliques : force absolue et indestructible. En Inde les diamants sont des flèches lancées par Indra dieu à la jeunesse éternelle.
L’émeraude.
Dans son aspect néfaste elle est issue de l’enfer. Le Saint Graal aurait été taillé dans une émeraude tombée du front de Lucifer. Cette gemme devient alors la pierre de la connaissance et orne la tiare des Papes. Par la suite devient symbole d’espoir et de vie éternelle.
Les perles.
Gouttes de rosée du paradis. Les perles ont souvent été associées à l’amour et aux larmes. Larmes de Venus solidifiées ou larmes d’Ève et d’Adam versées sur leur péché.
Le rubis.
Couleur du sang, symbole de la passion. Dans l’Antiquité il a la réputation de changer de couleur à l’approche d’un danger, allant jusqu’au noir pour les présage les plus néfaste, et de reprendre sa couleur lorsque celui-ci s’éloigne. Au Moyen Age les chevaliers le portent sur le heaume entre les deux yeux témoignant de leur courage, de leur force et les protège des blessures. Les Indiens le nommaient en sanscrit (langue sacrée de l’Inde) Ratnaraj « reine des pierre » et considéraient qu’il recelait un inextinguible feu interne.
Le saphir.
C’est un talisman qui protège le voyageur contre la peste, les blessures et détourne les éclairs. Sa couleur bleue autre fois sacrée symbolisait l’union entre le prélat et le ciel. Edouard le confesseur, roi des anglo-saxons de 1042 à 1066 fut un jour interpellé par un mendiant qui réclamais l’aumône, n’ayant pas d’argent à luis donner il n’hésitas pas à faire don de sa bague ornée d’un saphir. Il ignorais a cet instant que le mendiant n’était autre qu’un envoyé de dieu (qui le mettait à l’épreuve) et que la bague luis serais restituée plus tard par un ange lors d’un voyage en palestine.
